La tête ailleurs. En tout cas pas dans la direction du défilé. Monica est vraiment amoureuse. Après son divorce en 2013, elle a privilégié l’éducation de ses deux filles Deva et Léonie, 14 et 8 ans. Intarissable sur son côté « mamma italienne », elle restait discrète sur ses amours. Aujourd’hui, elle n’hésite pas à mettre Nicolas Lefebvre sur le devant de la scène. Hyperlooké, il n’a échappé à personne au défilé Chanel. Ni mannequin ni acteur, s’il fréquente le Grand Palais, c’est pour la Biennale des antiquaires plus que pour la fashion week. Avec ce sculpteur français aux allures de prophète, Monica a trouvé un nouveau sens à sa vie.
recherche d’objets pour ses sculptures. « J’ai été très regardée dans ma vie mais je ne suis pas sûre d’avoir été vue », confiait l’actrice. Lui a l’oeil de l’artiste. Avec elle, le sculpteur a trouvé l’incarnation de son inspiration : la déesse mère. A la fois généreuse et lointaine, douce et sachant se faire respecter. Elle est un mélange de nature et de sophistication. Récemment, Monica disait : « Je trouve que ce qui est sexy chez un homme, c’est son vécu. » Nicolas n’a que 36 ans, mais il a la sagesse des anciens.
Face au bonheur éclatant de Vincent et de sa jeune épouse Tina, monica vit une douce romance. Son coeur n’est plu à prendre
Dans la série « Dix pour cent », elle l’avoue : « Je suis supernulleen célibat. » Quinze jours sans un homme à ses côtés, elle flippe, c’est elle qui le dit. « Tu ne pourrais pas me présenter un garçon normal ? demande Monica Bellucci à son agent interloqué. Elle développe : « Je ne sais pas, moi ! Un prof de maths, un ébéniste, un type qui vit dans un appartement à taille humaine, qui paie ses factures, sort ses poubelles tout seul… » Un mec normal, en effet. Pour une créature hors norme dont les confidences nous brisent le coeur : « Je ne rencontre que des types richissimes qui se croient tout permis ou des stars égomaniaques. » Un enfer. La star, pas bête, analyse : « Ça n’est pas une femme qu’ils cherchent, c’est un trophée. » On dirait qu’elle a elle-même écrit les dialogues, c’est le principe de la série. Quand on fait un petit calcul, on réalise qu’au moment où elle balançait ses répliques, irrésistible de charme et de drôlerie, elle était justement en train d’apprivoiser… un homme normal.
La tête ailleurs. En tout cas pas dans la direction du défilé. Monica est vraiment amoureuse. Après son divorce en 2013, elle a privilégié l’éducation de ses deux filles Deva et Léonie, 14 et 8 ans. Intarissable sur son côté « mamma italienne », elle restait discrète sur ses amours. Aujourd’hui, elle n’hésite pas à mettre Nicolas Lefebvre sur le devant de la scène. Hyperlooké, il n’a échappé à personne au défilé Chanel. Ni mannequin ni acteur, s’il fréquente le Grand Palais, c’est pour la Biennale des antiquaires plus que pour la fashion week. Avec ce sculpteur français aux allures de prophète, Monica a trouvé un nouveau sens à sa vie.
Lorsqu’ils apparaissent, c’est comme un coup de théâtre.
Monica Bellucci avait prévenu fin 2018 : « Je ne suis plus un coeur à prendre », sans en dire davantage. Dorénavant c’est main dans la main que les amoureux déambulent dans la capitale où habite Nicolas… lorsqu’il ne sillonne pas la planète à la recherche d’objets pour ses sculptures. « J’ai été très regardée dans ma vie mais je ne suis pas sûre d’avoir été vue », confiait l’actrice. Lui a l’oeil de l’artiste. Avec elle, le sculpteur a trouvé l’incarnation de son inspiration : la déesse mère. A la fois généreuse et lointaine, douce et sachant se faire respecter. Elle est un mélange de nature et de sophistication. Récemment, Monica disait : « Je trouve que ce qui est sexy chez un homme, c’est son vécu. » Nicolas n’a que 36 ans, mais il a la sagesse des anciens.
Enfin, normal, façon de parler.
Nicolas Lefebvre, c’est son nom, banalement français, pourrait être employé de banque ou, comme rêve Monica : « Un commerçant !… Le soir, on baisserait le rideau ensemble… » Mais non, Nicolas n’a pas tout à fait la dégaine standard.
Imaginez un Jésus-Christ habillé en Armani. Une beauté savamment sauvage, cheveux longs couleur chocolat, éclaircis aux pointes, barbe fournie, taillée hipster – pas la broussaille salafiste –, avec un regard sombre et profond sous des sourcils bien dessinés ; et un sourire à lui donner Mona Lisa sans confession. On comprend pourquoi la star a craqué. A 36 ans, ce sculpteur se sent « une vieille âme », comme il dit.
Imprégné de pensée essentialiste, entre Krishna et Pierre Rabhi, paysan philosophe.
Ça va la changer de la frénésie adolescente des acteurs et du showbiz.
Nicolas, lui, est réservé, posé ; il ne la ramène pas. Un créateur qui s’efforce de cultiver la modestie, du moins dans ses propos. Quant à son allure, ses gestes, sa douceur, ses regards, une bienveillance se dégage de lui. Monicala-Diva, fatiguée des pitoyables prétentieux, ne pouvait pas passer à côté.
Il faut dire que, ces derniers mois, devant le bonheur affiché de Vincent Cassel, 52 ans, et Tina Kunakey, 21 ans, qui attendent un bébé, on n’a pas pu s’empêcher de la plaindre. Depuis leur mariage, en août 2018, les tourtereaux – qui sont ensemble depuis quatre ans – postent avec enthousiasme leur vie de rêve sur Instagram. Photos en amoureux, langueurs sur la plage, « baby bump » sous toutes les coutures…
Bon, il est vrai que Vincent et Monica sont séparés depuis 2013, riches d’une longue histoire exemplaire : dix-sept ans et deux filles de 8 et 14 ans. Ils incarnaient le wonder couple du cinéma, sorte de Brangelina à la française, les crises d’hystérie en moins. Monica s’était faite discrète, proche de ses filles, tantôt à Rome, tantôt dans sa maison du Portugal ou à Paris. Moins présente sur les plateaux de tournage, elle s’était embarquée dans une sorte d’opération Kusturica : un film flamboyant et magnifique que le cinéaste avait mis quatre ans à tourner. A voir le réalisme de leur idylle sur grand écran, on s’est dit au passage qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Monica a même appris le serbe pour les besoins du rôle ! Une passion fiévreuse, une Monica resplendissante en paysanne amoureuse, inconsciente de son sex-appeal. Dans ce film, « On The Milky Road », quelle fougue, quelle sensualité
Rien à dire, cette femme possède une dimension en plus, au-delà de l’âge et des pattes d’oie : le summum de la féminité. Pleine et radieuse. C’est ainsi qu’elle a battu en 2015 le record de la séduction, incarnant, à 50 ans, une James Bond girl dans « 007 Spectre ». « James Bond lady », rectifie-t-elle avec une élégance rieuse.
Eh bien, the lady en a encore sous le talon. Et tandis qu’on se demandait avec embarras comment Monica gérait la nouvelle romance de Vincent, eh bien, elle vivait sa douce rencontre avec Nicolas, nous mettant la puce à l’oreille mi-2018 : « Je ne suis plus un coeur à prendre. »
Il est né à Boulogne-Billancourt, n’est ni acteur mégalomane ni riche oligarque, et il vit près de la Bastilledans un chaleureux appartement tapissé de coco qui donne sur les toits.
« Vieille âme », il aime aussi les meubles qui possèdent un vécu, plaids, lampes, canapés anciens, matelas posé à même le sol mais avec des oreillers doublés de beau coton festonné s’appuyant sur une tête de lit antique. Un homme de goût qui sait mêler le chic et le casual.
Et un père responsable qui s’occupe de sa fille de 8 ans, Anahi, son soleil : « Elle épanouit ma vie et mon art », confie ce tendre qui a décidément tout bon.
Ses oeuvres, primitives, sont faites de matières pures, organiques, récupérées à travers le monde, bois, chanvre, corne, ferronnerie… Elles semblent puiser leurs racines dans notre histoiremillénaire.
Quand il parle de son travail, Nicolas fait référence au « sacré », à « l’universalité de l’être ». « Célébrer nos origines communes » est son mantra.Un discours qui peut faire sourire les cyniques et les ricaneurs, mais Monica n’est pas cynique. Et ses pièces dégagent incontestablement une aura, un magnétisme troublant, un peu comme certaines sculptures du musée du Quai-Branly dont il doit s’inspirer dans une déambulation planante.
Mais c’est quand il parle de la femme, de la « déesse mère » – thème d’une récente expo –, qu’il est le plus craquant. « Je veux réenchanter notre multiple humanité. » Voilà un mâle enchanteur qui met sa vitalité au service de l’exaltation de la femme. « Nourricière, protectrice et sensuelle. » C’est tout Monica.
Et avec ça, généreux, conscient de ses privilèges et de la misère du monde.
Nicolas a, par exemple, mis tout son coeur au service d’une association humanitaire, EliseCare, du Dr Elise Boghossian, en animant avec patience des ateliers d’art-thérapie pour enfants traumatisés, esclaves rescapés de Daech. Il est resté avec eux pendant une semaine, sans compter son temps.
Cet homme traverse les milieux avec la même nonchalance sympathique: antiquaires, galeristes Art déco ou arts premiers à Saint-Germain, commissaires-priseurs à Drouot, avec lesquels il a gagné un temps sa vie, collectionneurs jet-set… Mais il adore aussi traîner au marché d’Aligre, traverser Paris à vélo, farfouiller aux puces, sillonner le Sahara à la recherche de végétaux, d’os et de pierres insolites, travailler en tandem avec son assistant Jonas ou son confrère Dragovan, avec lequel il crée des totems habités. A 3 000, 30 000 ou 60 000 euros, ils viennent rehausser des demeures de maître, des appartements parisiens ou des villas à Saint-Tropez. Comme son caractère, son talent s’adapte à tout.
Bientôt, il pourrait voir ses « Divinités » et ses « Croix de vie » décorer les hôtels particuliers des créateurs de mode. A commencer par Chanel. C’est lors du dernier défilé élaboré par le regretté Karl Lagerfeld que le couple vedette a fait son entrée. Au-delà de l’émotion devant le dernier geste du maestro, tous les réseaux cliquaient sur cette apparition : Monica auraitelle refait sa vie avec un mannequin ? Un prince ? En harmonie sous deux parapluies tenus par les grooms, ils avaient une majesté qui tranchait avec les déhanchements de certains jeunes mariés… Au bout d’une petite année ensemble, Monica la célibattante a dû se dire qu’au hit-parade des belles histoires d’amour, il était temps de marquer un point.