Monica Bellucci: “Je reviendrai ici avec mes filles, je suis sûre qu’elles aimeront, tout comme moi !”
Cinéma Le 5 décembre, Monica Bellucci a fait escale au cinéma Le Paradis pour présenter en avant-première son dernier film Ville-Marie. Disponible et simple, l’actrice italienne s’est gentiment prêtée au jeu des questions-réponses.
POURQUOI AVEZ-VOUS ACCEPTÉ DE VENIR PRÉSENTER VOTRE FILM QUIBERON?
Tout est parti du Festival international du film à Rome, en octobre dernier, où j’ai présenté
ce film québécois, Ville-Marie, de Guy Edouin. J’y incarne une mère qui tente de renouer avec son fils de 20 ans. Les responsables du Paradis ont été touchés et ont eu envie de le présenter à Quiberon. C’est tout naturellement qu’ils m’ont contactée. J’ai trouvé que c’était une superidée et j’ai accepté! Figurez-vous que je ne suis même pas allée le présenter au festival de Toronto. J’ai fait le tour du monde pour présenter 007 Spectre alors je me suis dit et pourquoi pas Quiberon?
ÊTES-VOUS DÉJÀ VENUE EN BRETAGNE?
C’est la première fois et j’adore! C’est magique, tout est beau, les couleurs, les îles que l’on aperçoit au loin, la mer à proximité immédiate, c’est déstressant et relaxant. J’aime la Bretagne! Hier, j’étais en Serbie pour le tournage du film d’Emir Kusturica, Sur la voie lactée, aujourd’hui je me retrouve à Quiberon. La vie passe vite, j’ai besoin de choses vraies pour me ressourcer. Lorsqu’on est surexposée, on n’est plus dans la vie. Je reviendrai ici avec mes filles, Deva et Léonie, qui ont 11 ans et demi et 5 ans et demi, je suis sûre qu’elles aimeront, tout comme moi.
DANS VILLE-MARIE, VOUS JOUEZ LE RÔLE D’UNE MÈRE QUI FAIT TOUT POUR RENOUER AVEC SON FILS. EST-CE PLUS FACILE DEPUIS QUE VOUS ÊTES MAMAN?
Mes filles sont petites, je n’ai pas encore été confrontée aux relations difficiles que peuvent avoir des parents avec leurs ados. Mais je ne pense pas que j’aurais accepté ce rôle il y a quelques années. J’ai aimé le scénario de Guy Edouin qui me proposait un rôle à la fois de mère et d’actrice, ce que je suis aussi dans la vraie vie. Dans le film, mon fils Thomas, qui est interprété par Aliocha Schneider, me fait terriblement souffrir. C’est l’histoire d’une actrice qui fait tomber les masques derrière lesquels elle se retranche car elle est avant tout une femme, une mère. J’ai puisé dans le vécu de mes amies qui ont des fils. Elles me disent que même un homme ne les a pas fait autant souffrir que leur propre fils.
QUELS SONT LES FILMS DANS LESQUELS VOUS AVEZ PRÉFÉRÉ JOUER?
Je ne suis pas attachée à un rôle en particulier, j’ai aimé tout ce que j’ai fait. Je fonctionne au ressenti. Certains films m’ont marquée, d’autres moins, mais en général, je ne m’attarde pas et je passe à autre chose. Dans vingt ans, peut-être, j’aimerais les regarder de nouveau pour comprendre des choses sur moi.
SI VOUS N’AVIEZ PAS ÉTÉ COMÉDIENNE, QU’AURIEZ-VOUS AIMÉ FAIRE?
Je pense que j’aurais aimé travailler avec les enfants, j’aurais pu être sage-femme ou sychanalyste pour enfants. Mais lorsque je discute de cela avec mes filles, finalement, elles me préfèrent actrice. Ville-Marie, sortie en salles le 11 mai.